Qui sommes nous ?
L'histoire d'une famille, L'histoire d'un lieuUn peu d’histoire
Patrick et Nathalie,
mariés 3 enfants,
habitent sur ce site privilégié depuis plus de 25 ans.
Engagés pour réhabiliter le mieux possible notre vieille bâtisse et ses dépendances pour en faire un lieu d’accueil inspirant la sérénité.
Patrick : sportif depuis plus de 30 ans, professeur de culture physique diplômé d’état, pratiquant et enseignant depuis de longues années différentes activités dans son cadre professionnel (Yoga, Pilates, aqua gym et remise en forme). Exerçant la méditation zen depuis plus de 20 ans, Patrick pourra vous faire découvrir ces différentes approches.
Nathalie : formée depuis 10 ans à l’accueil touristique, sensibilisée à la Nature, vice-présidente depuis 8 ans de association Land’Nature, vous fera découvrir avec passion l’environnement naturel dans lequel ils vivent au quotidien.
Notre histoire de famille sur ce lieu
Achat coup de cœur de la vieille bâtisse “le vieux château” avant la création de la Cité des Oiseaux, réserve ornithologique.
Nos motivations :
Un attrait pour la nature et les vieilles pierres avec volonté de réhabiliter “le vieux château”.
Etre au contact de la nature pour élever nos trois enfants.
Le château de la Boucherie et son trésor
Le château de la Boucherie, aujourd’hui dénommé ‘La Closerie du vieux château’, jouxte les deux étangs de la Cité des Oiseaux.
Mais quelle est son histoire ?
Les restes les plus anciens datent du 15ème siècle. A cette époque, il faut vous imaginer un château féodal élevé sur des caves , un rez-de-chaussée entouré de remparts et deux fossés. Il ne reste aujourd’hui que quelques édifices : une tour carrée, une fuie (colombier) et des douves. Des caves datant de la même époque et uniques en Vendée sont également présentes.
Vers 1850, l’Abbé Eugène Aillery, dans ses chroniques paroissiales, décrit ainsi le château de la Boucherie : « Ce château, en partie réparé et habité, est entouré de remparts et de fossés remplis d’eau. Près de la maison, il existe deux fort beaux étangs où l’on trouve du poisson en abondance et toute espèce de gibier sauvage ».
En 1563, l’église paroissiale des Landes-Génusson fut détruite par les Huguenots qui, sous les ordres des seigneurs de la Boucherie et de Montaigu, désolaient le pays. On dit qu’un curé de la paroisse fut emmené pieds et poings liés dans le château. Ce château était donc très redouté, d’autant plus qu’il relevait de celui de Montaigu, occupé par les Huguenots. Le château fut probablement détruit pendant les guerres de religions car des écrits attestent que le château est assiégé et pris par le Duc de Nevers, Louis de Gonzague en 1588, puis incendié… Par la suite, un grand logis est reconstruit sur ses ruines en 1713. De ce que l‘on sait, le château échappa aux torches incendiaires des colonnes infernales en 1794…
Le trésor des boucheries
À l’histoire du château de la Boucherie, se rattache aussi une histoire de trésor.
Lors des guerres de Vendée en mars 1793, le seigneur du lieu ne se croyant pas en sécurité s’empressa de mettre son trésor en lieu sûr, hors de l’atteinte des pillards. Les descendants d’une vieille domestique du château nommée Testaud, racontent encore, pour l’avoir appris de leurs anciens, que toute une nuit durant, elle travailla avec ses maîtres à cacher le trésor de cette maison noble, bourses et coffres pleins d’or et d’argent, coupes précieuses, argenterie de table, etc., etc.,
Tout fut soigneusement entassé dans une grande barrique bardée de fer que l’on transportât aussi nuitamment avec milles précautions, dans une cachette pratiquée dans un endroit, aujourd’hui inconnu, entre le château et le moulin des Landes « à un vol de chapon ».
A ce jour, le trésor ne fut jamais trouvé ; les différents contrats de vente attestent de son existence.
